Alfred Pellan à Paris

Soldats (incluant mon grand-oncle) quittant le Québec pour combattre en France en 1944.

Pellan et Broduas, en route vers St-Agathe, font un arrêt chez des amis.

Portrait d'un jeune Pellan citant l'influence de Picasso et de la nature québécoise sur son travail.

La Muse, collage surréaliste de Pellan, 1939 (on note l'influence de Miro).


En 1938 Pellan postule un emploi comme professeur à l'école des Beaux-Arts de Québec.
"On me demanda de présenter des exemples de mes travaux. J'avais tout laissé à Paris. Je fis quelques peintures et même quelques sculptures. Le jury décida que j'étais trop moderne. On me demanda quels étaient mes goûts en peinture. Quand je citai les noms de Léger, Matisse, Klee et Picasso, on me répondit qu'avec des idées pareilles, je ne pouvais être professeur. Mon père m'offrit aussitôt un billet pour Paris où j'allais rester jusqu'en 1940".
Alfred Pellan

Texte provenant du catalogue PELLAN à l'occasion de l'expostion au Musée des beaux-Arts de Montréal en 1972

J'ai décidé d'ajouter un chapitre supplèmentaire au début du livre sur les aventures et les découvertes artistiques de Pellan à Paris et son retour au Québec afin de montrer le gouffre culturel et artistique qui séparait le Québec de Paris en 1940. Ceci me permettra d'aborder l'apport de l'art à la progression sociale et culturelle d'un peuple. Je désire aussi établir des parallèles entre aujourd'hui (coupes dans la culture, gouvernement conservateur, les chefs politiques et la religion, valorisation de valeurs capitalistes, etc..) et l'époque qui précèda La Révolution Tranquille au Québec (gouvernement conservateur de Duplessis, la dominence du clergé catholique sur les Canadiens-Français).