Pour MarcO
Jeudi passé, c’était le début de la session d’hiver pour moi. Je suis chargé de cours à l’Université du Québec en Outaouais. Pour aller à Hull, je prends l’autobus à Montréal et je pars le matin à 10 h. Ce matin, le chauffeur d’autobus conduisait vite, très vite. Quand il tournait, il fallait faire un effort pour ne pas se retrouver dans le siège d’à côté. Ce n’est pas normal, je me demandais pourquoi? Je suis arrivé à Ottawa avec 15 minutes d’avance. De là, j’ai marché jusqu’au centre Rideau et là, mon autobus habituel, la 37 St-Joseph m’attendait. Tout était synchro aux secondes près.
J’arrive donc à l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI) une bonne demi-heure à l’avance. À ce retour à Hull après les vacances du temps des fêtes, la première personne que je croise c’est Marc-Olivier Lavertu. J’étais très content de le voir! On se donne un “bear hug”, on se souhaite une bonne année et je sors de mon sac à dos sa copie des Fumettos du Cyclope, collectif de BD-photo dont MarcO a fait a réalisé le tout premier récit ainsi qu’un autre. On a parlé un peu de son projet en synthèse, de Tina Turner dont il a fait une imitation de ses steppettes. Il m’a fait rire et il a ri à son jour, projetant cet éclat sonore inimitable, un rire unique plein de joie de vivre qui m’a toujours fait sourire et ça depuis le tout premier cours avec MarcO il y a de cela 2 ans.
Quelques heures plus tard dans la soirée, MarcO est mort d’un arrêt cardiaque. Il avait 27 ans.
Ça me chavire. Comme probablement tout le monde qui le côtoyait, on est en état de choc. MarcO était une personne d’exception. Il avait voyagé (notamment en Afrique), il excellait à la photo et dans l’écriture. Dans mes cours de scénarisation, quand je demandais un scénario de 8 pages, il m’en apportait un de vingt. Quand j’en demandais 12, il m’en apportait plus de soixante. Et c’était très bon! Il avait un esprit vif, à l’écoute. Si je pouvais engager des assistants, il aurait été le premier sur la liste.
L’année passée, il était à Bruxelles en stage à son retour, on avait pris le temps de jaser. Quelle belle personne, kudos à ses parents! Mature, fort, rempli de compassion, ce sont les qualités d’une personne exceptionnelle.
Mes pensées vont à sa compagne Marie-Claude, à ses parents, à Meg, Vicky, Léa, Élodie, Marc-Antoine et Elise et à tous ceux qui ont entendu le rire de MarcO résonner dans les locaux et les corridors de l’ÉMI.
Pas à dire, je suis très triste. Pour l’instant il me semble qu’il n’y a pas grand-chose qu’on peut dire pour soulager la douleur que tout le monde ressent.
Fa que là, je m’adresse à MarcO directement. MarcO, il y a une petite partie de toi en moi. Oui, le temps la passer, la douleur va s’estomper. De temps en temps, je vais penser à toi et je vais t’entendre et ça va me faire sourire et réchauffer le coeur. T’étais pas ici longtemps, mais tu as touché et inspiré plein plein de gens dont moi. Merci pour toute cette joie de vivre que j’ai toujours goûtée en ta compagnie. Je te fais la promesse de ne jamais t’oublier.
J’arrive donc à l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI) une bonne demi-heure à l’avance. À ce retour à Hull après les vacances du temps des fêtes, la première personne que je croise c’est Marc-Olivier Lavertu. J’étais très content de le voir! On se donne un “bear hug”, on se souhaite une bonne année et je sors de mon sac à dos sa copie des Fumettos du Cyclope, collectif de BD-photo dont MarcO a fait a réalisé le tout premier récit ainsi qu’un autre. On a parlé un peu de son projet en synthèse, de Tina Turner dont il a fait une imitation de ses steppettes. Il m’a fait rire et il a ri à son jour, projetant cet éclat sonore inimitable, un rire unique plein de joie de vivre qui m’a toujours fait sourire et ça depuis le tout premier cours avec MarcO il y a de cela 2 ans.
Quelques heures plus tard dans la soirée, MarcO est mort d’un arrêt cardiaque. Il avait 27 ans.
Ça me chavire. Comme probablement tout le monde qui le côtoyait, on est en état de choc. MarcO était une personne d’exception. Il avait voyagé (notamment en Afrique), il excellait à la photo et dans l’écriture. Dans mes cours de scénarisation, quand je demandais un scénario de 8 pages, il m’en apportait un de vingt. Quand j’en demandais 12, il m’en apportait plus de soixante. Et c’était très bon! Il avait un esprit vif, à l’écoute. Si je pouvais engager des assistants, il aurait été le premier sur la liste.
L’année passée, il était à Bruxelles en stage à son retour, on avait pris le temps de jaser. Quelle belle personne, kudos à ses parents! Mature, fort, rempli de compassion, ce sont les qualités d’une personne exceptionnelle.
Mes pensées vont à sa compagne Marie-Claude, à ses parents, à Meg, Vicky, Léa, Élodie, Marc-Antoine et Elise et à tous ceux qui ont entendu le rire de MarcO résonner dans les locaux et les corridors de l’ÉMI.
Pas à dire, je suis très triste. Pour l’instant il me semble qu’il n’y a pas grand-chose qu’on peut dire pour soulager la douleur que tout le monde ressent.
Fa que là, je m’adresse à MarcO directement. MarcO, il y a une petite partie de toi en moi. Oui, le temps la passer, la douleur va s’estomper. De temps en temps, je vais penser à toi et je vais t’entendre et ça va me faire sourire et réchauffer le coeur. T’étais pas ici longtemps, mais tu as touché et inspiré plein plein de gens dont moi. Merci pour toute cette joie de vivre que j’ai toujours goûtée en ta compagnie. Je te fais la promesse de ne jamais t’oublier.
Marc
Commentaires
J
Je suis certaine qu'il aurait énormément apprécié le geste...
Ton passage laissera une trace dans chacun de nous.
-asenh
Gen L.
Merci! MarcO je t'aime!!!
Merci Marc d'honorer ainsi un peu sa mémoire.
C'est vrai que son rire est la première chose qui nous vient en tête. Ça et ses stépettes!
Il va rester dans nos coeur et nos esprits.
Il y aura toujours Sherbrooke...
Je m'ennuyais déjà tellement de Marco. Il restera une grande source d'inspiration pour nous tous.
À la revoyure, mon MarcO!