Photos du lancement au Cheval Blanc
Alain Gosselin alias Al+Flag alias BorduAl a passé une grande partie de la soirée avec moi à signer sous une image de son interprétation de Paul-Émile Borduas.
Même si j'étais derrière ma table à vendre des livres et signer, j'ai constaté que le Cheval Blanc était plein à craquer d'artistes du Front, des anciens de l'ÉMI (Iris, Dominique Morin, Kasia, Myriam, Jean-Sébastien Bérubé, Ghislain Deslières, Émilie Renaud, etc.. ), la génération qui lâche pas (Simon Bossé, Siris, Richard Suicide, Caro, Billy Mavreas), l'équipe de Colosse (bref, les mauvaises têtes), des visites surprises comme celle de Michel Rabagliati et de Pierre Tremblay (grand photographe maintenant scénariste et réalisateur) et de mes plus vieux amis que j'ai rencontré au début des années 80 à Jonquière en ATM (Martin Boisvert et Michel Robotaille). Bref, plein de beau monde!
Sur la photo, de gauche à droite : Raymond Lemieux (rédacteur en chef de Québec Science), Stéphane Olivier, moi et Émile Couture (co-rédactrice en chef de C9).
Jean-François Boulé, l'autre réadcteur de C9 dégustant BDs et bières. Derrière eux, la table du Front.
Voilà, après trois heures sans arrêt de dédicaces. On est arrivé un peu après 6h30 et ça n'a pas chômé et ce jusqu'à 9h30. C'est ça les lancements! Plein de monde le fun mais on peux juste leur parler deux minutes car il faut dédicacer.
Prochaine étape : Hull.
Lancement mercredi le 21 avril à partir de 17h
Pavillon Lucien-Brault, local C-0120
Soirée des finissants, en plus des 5 beaux projets d'édition des finissants en BD, on lance À la Brunante, C9 et L'IMPLOSION. Demain je pars en voiture avec les livres en compagnie de Julien Paré-Sorel, vice-président de Front Froid et de Émilie Couture. Road Trip no2 et aventures sur la route en perspective. À suivre ...
Commentaires
Tout de même, c'est un document fascinant, qui nous plonge au coeur des débats artistiques du temps et nous fait connaître trois grands esprits. Pellan, tout d'abord, qui nous apparaît comme un créateur sincère, émerveillé devant le monde, totalement dévoué à son art et fidèle à son inspiration. Et puis Borduas, un être révolté, amer, voire frustré, parfois même hargneux. Mais, quand on connaît le contexte obscurantiste de l'époque, on comprend sa révolte. C'est sûrement d'ailleurs l'image que tu as voulu donner de lui.
Quant à Breton ... Je ne connais pas vraiment son oeuvre, à part les extraits cités dans ton livre, mais je dois dire qu'il m'apparaît ici comme la quintessence du maudit Français. Peut-être un grand poète, mais quelle prétention, quelle suffisance ! Sous prétexte de prêcher une liberté absolue, il s'érige en dictateur de la pensée avec ses sentences, ses préceptes et ses encycliques provocantes. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelait le "Pape du surréalisme".
Si j'avais vécu à l'époque, j'aurais aimé rencontrer Pellan ou Borduas, mais sûrement pas Breton.
Merci d'avoir eu la patience de me lire jusqu'au bout.